Le national-populisme du XXIe siècle, il en est peut-être l’architecte. Mort dans un accident d’ivresse en 2008, cet homme politique autrichien ne verra pas ses homologues européens (en France, au Pays-Bas, en Hongrie, etc) répéter son histoire.

Sous sa direction, son parti, le FPÖ, est passé de quelques pour-cents au statut de second parti autrichien, notamment par un discours offensif qui cible systématiquement privilégiés et immigrés. Un populisme tranquille, à l’image des pâturages du Kärnten, son doux foyer.

Contre la montée du FPÖ, dont les idées étaient quand même un tout petit peu xénophobes et réactionnaires, s’est organisé une des plus grandes manifestations politiques à Vienne, comme en France en 2002 : la Lichtermeer (marée de lumière).

Nul ne sait pourquoi Nathalie Borgers, observatrice du monde francophone comme du monde germanophone, s’est récemment sentie obligée de réaliser un documentaire sur Jörg Haider