En marge de la resplendissante campagne de
Donald Trump, on peut
apercevoir le top du monde des auteurs états-uniens: Ann Coulter.
Son dernier livre, qui s’appelle ¡Adios, America!, envoie des messages
d’amour à la communauté hispanophone aux US. On peut avoir un résumé de
sa pensée en écoutant
son discours introductif
au meeting de Trump il y a quelques jours. Elle y affiche fièrement sa
passion pour les anchor babies,
ces enfants qui, nés aux États-unis de mères ayant illégalement traversé
la frontière, leur serviraient prétendument de points d’accroche pour
accéder plus facilement à un permis de séjour.
J'adore l'idée de la grande muraille de Trump. (...) On en ferait une
grosse attraction touristique et, chaque jour, démonstration en live de
drone: à chaque fois que quelqu'un tente de passer la frontière
(sourire)...
Ann Coulter, elle, produit des “anchor books”. Elle pond des
best-sellers en s’adonnant à la polémique et à un langage acerbe, dont
les grandes lignes seront ensuite reprises par les candidats républicains
— que ce soit Trump ou Jeb Bush —
pour s’ancrer dans l’électorat blanc conservateur, déjà persuadé qu’il
y a une race war à gagner sur le sol états-unien.
En d’autres termes, c’est de l’idéologie républicaine qu’elle accouche
avec ses livres haineux. Avec toutes nos félicitations.